Et oui déjà 4 mois, et encore c’était le 5 février ! J’ai à la fois l’impression que c’est passé super vite et que je n’ai pas fait grand chose de plus, mais je vais vous raconter tout ça !

La fin de 2019 et le début 2020 à Takahara

On reprend où l’on s’est quitté, dans le super village au montagnes et nuages magiques ! Ceux deux mois supplémentaires ont été l’occasion de connaître encore mieux les gens et bien profiter des alentours, avec à la fin, l’envie de repartir pour de nouvelle aventure. Mais il s’en est passé, des petites choses !

Préambule administratif

En décembre, j’ai repassé une semaine à Osaka pour finir tout mon petit bordel administratif, qui je pensais, ressemblerait au parcours d’Astérix dans les douze travaux dans la maison infernale avec plein de papiers différents, des milliers d’étages et de conseils contradictoires. Bon peu être pas autant, mais l’administratif dans un autre pays sans vraiment parler la langue … j’appréhendais un peu.

Objectif : ouvrir un compte en banque pour transférer des fonds et retirer à moindre coût, et l’avoir sous la main si je travaille plus tard au Japon.

Mais en fait, c’était vraiment pas la peine !

Pour les prérequis, j’ai commandé une carte SIM que je suis allée récupérer à mon arrivée à Osaka, super facile. J’ai aussi fait un hanko (un tampon à mon nom, trèèès souvent utilisé au Japon à la place de la signature) dans la fameuse chaîne de magasins Don Quichotte qui vend à peu près tout et n’importe quoi (c’est sûrement mieux d’en faire faire main, mais dans la perspective de devoir l’utiliser qu’une seule fois pour l’ouverture d’un compte en banque, j’ai choisi l’option facile et surtout pas chère!).

Yosh (onomatopée japonais après ou pendant un effort).

Ensuite je suis allé fébrilement à la banque postale japonaise. Et pouf, une heure après j’avais créé mon compte. Sérieux !

Le personnel trop gentil m’a expliqué (enfin essayé en japonais), avec une fiche explicative en anglais, m’a aidé à remplir des papiers et m’a même donné une ou deux fiches explicative en FRANCAIS sur le fonctionnement du compte en banque. J’aime le service japonais !! Franchement super bonne surprise. Je ne sais pas si un étranger en France pourrait le faire aussi facilement sans trop parler français comme mon niveau de japonais !

J’ai ensuite pu lier mon compte à la sécurité sociale japonaise pour payer automatiquement ma faible redevance et clôturer le sujet ! (Enfin en fait ils ont refusé le lien avec la banque à cause du tampon que je n’avais pas utilisé à la banque, mais en 3 minutes la mairie c’était réglé!). Double Yosh !

Noël

Ce petit tour à Osaka a aussi été l’occasion de faire plein de petits cadeaux !! Surtout vers la France (même si un mystérieux paquet n’est toujours pas arrivé !) et aussi des petites choses pour le staff de l’hôtel.

Comme dit plus tôt, on était dans l’ambiance de Noël très tôt avec MJ l’autre volontaire française, et le calendrier de l’avant. C’était vraiment chouette de voir le staff jouer le jeu et ouvrir une petite maison tous les jours ! En revenant d’Osaka j’ai ramené mes petits paquets sous le sapin, les gens étaient contents. Et on a même eu des petits cadeaux du staff, gâteau de Noël, chaussettes, super bol de cérémonie a thé, génial !

Pour les japonais que je connais à ce moment là, Noël est quelques fois fêté chez les couples ou dans les familles avec enfants pour l’aspect des cadeaux, du sapin, de la déco sans l’aspect religieux. Un japonais m’a dit une fois que les japonais était fort pour récupérer des fêtes d’ailleurs et en profiter aussi, comme Halloween (mais surtout fêté dans les grandes villes).

Jour de l’an

Là, on rentre dans la vrai fête de fin d’année du Japon ! C’est une des rares périodes de congés et un moment de l’année important. Sans refaire toutes les explications très claires qu’on trouve ici , le nouvel an à Takahara a été super sympa pour plusieurs raisons :

Une super soirée du 31 décembre avec le travail habituel jusqu’à 21h puis super soirée avec le staff et tous les clients japonais et étrangers ! D’abord, l’équivalent d’un grand apéro dehors avec un grand feu et toutes sortes de boissons dont du super saké au yuzu.

Ensuite, direction le temple bouddhiste du village pour la première visite au temple de l’année en sonnant la grande cloche 108 fois (je ne savais pas, mais voici une explication sur le chiffre ). Et ici, pas de temple bondé comme dans les villes, chacun a pu la faire sonner plusieurs fois, et c’est assez impressionnant ! C’est aussi à la bonne franquette, le moine prépare saké et thé chaud pour les gens, c’est pas guindé et un beau moment de rassemblement.

Puis, rendez-vous au sanctuaire Shinto pour cette fois une cérémonie pour le coup très cérémonieuse des prêtres habillés en robe blanche luisante dans la nuit, qui célèbre aussi le démarra de la nouvelle année. Et ensuite, on a continué de bien faire la fête en rentrant, le réveil était un peu difficile et on a eu du mal à suivre une des traditions des japonais : se lever assez tôt pour voir le lever du soleil du 1er Janvier.

Deuxième aspect, la nourriture ! Traditionnellement, les repas des premiers jours de l’année sont préparés avant, pour ne pas avoir à cuisiner. Pour l’occasion et pour les clients, on a préparé pour chaque jour et repas matin et soir de magnifiques boites à bentos avec les aliments phares de la nouvelle année.

Chacun a une signification (à cause de leur nom en japonais ou de leur apparence), et je ne rappelle pas de tout, mais par exemple : les racines de lotus pour avoir un avenir clair et net (on peut voir dans ses trous), des mini sardines séchées pour une bonne récolte de riz, des makis d’algue pour le bonheur et autres joyeusetés ! C’était une expérience incroyable mais aussi fatigante de disposer les ingrédients déjà prépars dans les boîtes de manière jolie mais complètement identique !

On a pu tout quasiment tout goûter et on a aussi mangé les nouilles soba spéciales de ce moment de l’année. Plus longues qu’aux occasions, elles symbolise la longévité. Bref, on s’est bien amusé !

Et dernier aspect, et pas des moindre, à l’occasion du 1er Janvier, nous avons fait le service en Kimono, et ouais la classe ! Du coup c’était les garçons à la plonge haha (faudrait pas s’en mettre plein des manches du kimono). Shinobu San, la femme du gérant sont a aidé MJ et moi à revetir cet apparat complexe parmi ceux qui étaient en vente sur place. On a même pu choisir nos préférés. Trop chouette !

C’était une premier de ne pas passer les fêtes en France, mais c’était une belle expérience même si c’était un peu bizarre de rater le Noël en famille.

Diverses anecdotes

Au bout d’un moment, c’était un peu la routine (mais une bonne routine) pour mon séjour qui s’est prolongé à l’hôtel de Takahara. Mais il s’est quand même passé des choses incongrues ou rigolotes ! Voici quelques exemples :

Mer de nuage et pleine lune

Il y a quelques chances que ça arrive, soit une par mois, de voir vers 4h du matin la pleine lune juste au dessus de la mer de nuage (s’il y en a une, bien sûr). Et j’ai eu cette chance pendant ces trois mois de voir ce spectacle magnifique, encore plus beau que ce que rendent les photos !

Les mamies en fêtes

Il y a de temps en temps des groupes conséquents de tours organisés qui restent une nuit, des fois des étrangers, des fois des japonais. Mais le meilleur de tous, ça a été un groupe de dames d’âge moyen ou avancé en forme olympique et super fêtardes. Leur guide est connu pour mettre une ambiance … disons spéciale, ce qu’on a pu constater !

Au cours du repas, il s’est plusieurs fois déguisés, en rugbyman, politicien, femme en tenue et flirtant pour le show avec toutes ces dames plus que ravies qui buvaient aussi un max de saké !

Le repas a commencé à 6h, à 7h le show commence, à 8h paroxysme de la soirée avec les dames qui dansent sur des chansons traditionnelles avec tous les objets possibles trouvés dans la salle du restaurant, et on s’y joint pour encore plus de rigolade, sauf Jonathan l’autre volontaire mexicain qui a une touche avec presque toutes ces dames avec son gabarit pas commun au Japon. Qu’est-ce qu’on rigole ! Et pouf à 21h, tout le monde au lit ! Génial de voir des japonaises à fond à faire la fête, ça change de la tenue et la politesse qu’on voit 99% du temps.

La fille malade

C’est drôle maintenant, mais purée heureusement que c’était avant le Coronavirus ! Une cliente de l’hôtel a été assez malade après son début de rando, donc on l’a accompagné chez le docteur avec HitomiSan du staff. Trop marrant d’enlever aussi ses chaussures chez le docteur !

Grosse compassion, être malade à l’étranger, à fortiori quand on est seul.e, c’est l’angoisse, donc on a tout fait pour la réconforter et l’accompagner (tout en se désinfectant abondamment au pschit, parce qu’il y a de grosses vagues de grippe au Japon aussi). Avec fourniture de glace et patch chauffant pour les changements de températures avec la fièvre, prunes séchés du coin pour récupérer en sel, repas aux petits oignons, on l’a retapé en 48h !

Réparer des portes en papiers

C’est tombé au bon moment, une fois par an les portes coulissantes quadrillés en bois recouvertes d’un papier blanc qui jouent le rôle de rideau aux fenêtres des chambres sont réparés si besoin (en cas de trous ou autre). On a donc aidé à décollé le vieux papier, remettre de la colle sur tout les quadrillages de bois pour dérouler une grande feuille de papier épaisse et la coller, puis la faire sécher. Génial !

Aider à préparer un voyage de noces

Hitomi San, avec qui je me suis particulièrement bien entendue m’a demandé un petit coup de main pour son voyage de noces : un mois et demi en Europe avec pas mal de France dedans ! Elle avait déjà l’itinéraire grossier en tête, et je l’ai aidé pour comprendre un peu mieux les moyens de transports (avec le super site rome2rio) évaluer les jours sur place, voir s’il y avait trop de transport ou pas … c’était vraiment chouette de faire ça avec elle. Et elle doit être en France en ce moment d’ailleurs !!

Ne pas sentir son premier tremblement de terre

Et oui, tout est dans le titre ! Il y a eu un mini tremblement de terre un matin que je n’avais même pas remarqué, je ne sais pas si je dormais encore ou pas. Mais bon, à la limite tant mieux ! S’il pouvait ne plus en y avoir ce serait bien aussi.

C’est les vacances ! Sorties avec le staff

Le gérant, qui a une partie de son cœur et de son tempérament en Espagne, partant pour de maigre vacances annuelle en Espagne donc, avec une fermeture partielle, c’est à dire qu’on a eu très peu de clients pendant une dizaine de jour. Superbe opportunité pour aller faire plein de balades !

Source chaude dans une rivière

Une journée, après le nettoyage des chambres du matin, tout le staff était libre alors on est tous allé dans un chouette endroit à une heure en voiture. C’est une rivière qui aussi une source chaude, à un endroit si on creuse, l’eau chaude sort directement ! L’hiver, c’est un peu amménagé, la municipalité creuse un bassin pour le grand public, et il y a des toilettes et un endroit pour se changer à 5 minutes à pied. C’était trop marrant d’y aller en groupe, et génial de se tremper dans l’eau chaude à l’extérieur !

Randonnée en Australie

Avec Hitomi San et Jonathan, nous sommes allé faire une balade rando dans un coin secret qui tranche en terme de paysage ! Sol orange et roches saillantes, on se croirait en Australie. Petite sortie très sympa !

Kyoto et Kyoto encore !

A l’approche de mon départ, Gueshi San le papi prof m’avait proposé qu’on se balade une journée à Kyoto ensemble. Et finalement, deux fois où j’étais revenue à Osaka on a fait une petite escapade dans cette ville historique. C’était super chouette de visiter avec lui, il m’a montré plein de détail amusant, on a mangé des nishin soba (avec un genre de maquereau entier dans les nouilles), et visité la rue marchande spécialement dédié à la nourriture à Kyoto, un régal, littéralement !

Ça pédale à Shirahama

Et comme il est super en forme, il nous a proposé avec Jonathan d’aller visiter aussi une ville plus proche Shirahama, station balnéaire courue l’été par par les japonais. C’est une ville côtière assez étendue, donc on a loué des vélos, et on a pu admirer les paysages d’océans et de roche assez impressionnant ! Il a fait super froid et venté mais heureusement on a pu aller se réchauffer dans un onsen, youpi !

On enclenche la phase 2 et 3 !

Et puis comme toutes les bonnes choses ont une fin, ça a été le moment de quitter ce petit cocon. Gros câlin d’au revoir et zouu, direction Osaka pour la suite.

Un mois de Février familial

La phase 2, c’est un second échange de service prévue pour le mois de Février sur une autre île du Japon : Shikoku, réputé pour sa campagne, ses temples et ses nouilles ! Pour changer un peu de l’hôtel, j’ai trouvé un endroit qui combine l’aspect famille japonaise (avec du babysitting) et guesthouse dans une petite ville avec une belle rue historique : Mima. C’est là où je suis depuis le 1er Février, et je vous raconterais tout dans le prochain épisode !

Retour à Osaka et préparation

Et en amont ce mois famille, j’avais une semaine à Osaka fin Janvier pour préparer la phase 3 du printemps au Japon : Mars et Avril. J’ai envie de barouder en vélo (et en train pour raccourcir des fois quand même) sur l’île de Shikoku et autour en profitant de la remonté des températures pour camper quand c’est possible et trouver des coins perdus mais aussi visiter des petites villes ou lieux iconiques comme Dogo Onsen près de la ville de Matsuyama qui a inspiré le film d’animation « Le voyage de Chihiro ».

Et dans ce but, il me fallait trouver un vélo pour cette période. J’avais prévu de faire en vélo Osaka – Mima pour tester à la fois le vélo et ma motivation, pour voir si en effet, ça me donnait envie d’en faire par la suite.

J’ai finalement un peu réparé (et fait réparé) le vélo du gérant de la guesthouse où je revient toujours à Osaka (ce gérant trop gentil qui a accepté que cette adresse soit mon adresse officielle au Japon). Il me le prête gratuitement en échange, pas mal comme plan ! C’est un vélo d’écolier assez simple, il y a quand même des vitesses (mais pas de plateau) et il est assez léger, donc je me suis dis que ça ferait bien l’affaire (vu que j’aime bien le mode balade et pas super sportif).

Bon après le Japon, c’est quand même 80% de montagne, donc il faudra un peu adapter le parcours. Bref, pendant cette semaine j’étais focus vélo, sacoche, sac imperméable, gourde, changer les pneus, outils et chambre à air d’avance et tout le tralala.

J’ai aussi revu MJ et Jonathan à Osaka le temps d’une après-midi visite (surtout culinaire), c’était très sympa.

Fessier et mollets au travail !

Bon ben après fallait bien pédaler ! Direction Mima en 4 jours dont un jour de pause. Deux jours jusqu’à Wakayama, super petite ville cotière avec son château et ses ramen réputés. Je ne voulais pas passer par la côte super industrielle, donc j’ai voulu « couper » par la montagne, en trouvant des petites routes sympa et un chouette lieu de dodo avec onsen dans la campagne.

36Km le premier jour avec du plat et un peu de montée. Le deuxième jour j’ai compris que 10% de pente voulait dire pousser le vélo les ¾ du temps (sur 7km), mais heureusement c’était une petite route sans personne ou presque. Et j’étais pas trop pressée vu que partie tôt (et en poussant, ça fait quand même du 3km/h, pas mal). Pour le coup, la descente après, c’est un putain de régal ! Avec en prime un petit sanctuaire en haut de la montagne et un vieil observatoire tout à fait mystérieux dans la brume.

41km après, arrivée à Wakayama où j’ai bien profité le lendemain pour me reposer, beaucoup manger et un peu visité. Dernier jour avec 49km de plat avec 2h sur un ferry le matin pour rejoindre l’île de Shikoku, super pratique avec le vélo ! Je découvre la vallée et la belle rivière Yoshino avec rizière et petites villes à perte de vue, c’est beau !

Je fait aussi des tronçons le long de route nationale, mais il y a 80% du temps de grand trottoir pour les piétons et vélo sans trop de piétons, pratique avec le trafic pas géant mais quand même. C’est moins joli mais très pratique grâce aux supérettes souvent présentent le long de la route et super pratique pour manger un bout, boire un café et aller aux toilettes quand l’envie d’une pause se fait sentir ! Pratique le Japon !

J’arrive à bon port sans problème de vélo et en ayant adoré mon petit périple, ça confirme donc mon envie de barouder à partir de Mars en vélo !

Bilan pratico-pratique

L’estomac

C’est toujours la fête à Takahara ! Joie et bonheur de l’estomac, avec encore les découverte du nouvel an et toujours plein de bon plats.

Aussi, à Osaka, je profite des bons plans du supermarché qui réduit les prix le soir quand les aliments arrivent à expiration. Je mange toutes les sortes de nouilles, soba, udon, ramen. Grosse passion pour le plat nommé Oden, avec des œufs, gâteau de poisson, daikon (radis japonais) et autres joyeusetés qui cuisent dans un bouillon, génial pour l’hiver, chaud et roboratif !

Rencontre très satisfaisante avec les ramens de Wakayama, spécialité locale avec un bouillon très épais, accompagnés de sushis de maquera (si je me rappelle bien) et d’œuf dur, trop bon !!

Je deviens aussi super fans des desserts et snacks japonais, avec notamment les crackers de rix appelé Senbé et les diverses choses sucrées fourrées à la pâte de haricots rouges.

La langue

Toujours la sensation d’être bloquée à un plateau où je ne comprends pas ce que disent les gens dans une conversation ! Mais bon, je crois que je veux aller trop vite. Après un petit break de quelques jours ou je n’avais pas la motivation d’étudier, j’ai repris avec des applications sympa qui m’aident à mémoriser du nouveau vocabulaire et point de grammaire, tout en révisant ce que je connais déjà un peu. C’est plus ludique, et j’ai moins de mal à m’y mettre.

Bon je peux quand même comprendre et dire des phrases simples, ce qui est quand même bien utile ! Je crois que j’avais fantasmé une courbe d’apprentissage super rapide juste par le fait d’être au Japon, mais c’est pas magique en fait haha.

Le moral

Contente d’entamer de nouvelle aventure ! Un peu fatigué par l’hiver, mais le moral est au rendez-vous ! J’ai vraiment de la chance d’avoir rencontré autant de gens trop chouette en peu de temps. Je suis aussi contente de démarrer une nouvelle étape du voyage, d’avoir testé le vélo et adoré ça (pour l’instant !). Vive la suite !

Les sous

J’ai forcément pas mal dépensé pour la réparation du vélo et l’équipement, mais toujours moins cher que si j’avais acheté un vélo pour le revendre après (sans garantie d’y arriver). Mais ça me permettra aussi d’économiser sur les transports après, même si je prendrais de temps en temps le train avc le vélo pour raccourcir !

En gros, les mois en échange de service avec des passages en ville (ex : 1 semaine) ou avec des sorties ou occasions spéciales (rando et visite 3 jours ailleurs, ou cadeau de Noël), je m’en sort autour de 700 – 800 le mois. Quand c’est tout calme avec rien de spécial et pas de grosse sortie, c’est plutôt 200 euros environs, il y a toujours des petits bordels !

Je vais essayer de pas trop dépenser en Février avec l’échange de service, et de tenter l’aventure en tente dans mon périple à vélo après pour économiser un peu. Mais c’est pas magique, il faudra ensuite que je trouve un petit boulot (ce qui en soi sera intéressant pour découvrir encore un autre aspect du Japon) pour revisiter ensuite, pourquoi pas pendant la saison des pluies vu que de toute façon c’est moins sympa à ce moment là !

La suite

Je suis donc depuis une semaine dans la ville de Mima, connue pour son ancienne rue Udatsu remplie de maisons d’époque, et ses nombreux temples à quelques kilomètres. Je vis depuis une semaine avec une chouette famille (avec trois petits monstres adorables) qui possède deux guesthouses, et je vous raconterais tout ça dans le prochain épisode, des bisous !